La Lance au Moyen Age
A part l'arme montée sur une hampe, le terme peut aussi désigner une petite formation de combattants montés. Ainsi, au Moyen Âge, une lance comprend de 4 à 10 hommes sous le commandement d'un chevalier. Un chevalier assez riche ou puissant pour avoir plusieurs lances était dit chevalier banneret.
Lors de la création des compagnies d'ordonnance, première ébauche d'une armée nationale, une lance était composé d'un chevalier, d'un page ou écuyer, de trois archers, d'un coutilier et d'un sergent d'armes tous à cheval mais combattant à pied. Soit pour cent lances, 700 hommes par compagnie.
Le dernier duc de Bourgogne Charles le Téméraire voulut organiser son armée en 1250 lances de 9 hommes : un chevalier, sept combattants et un page non combattant. Soit 10000 combattants divisés en 10 compagnies. Ce projet ne fut jamais achevé.
je vais commancer par vous présenter une Lance du XIVème siècle
Sur ce premier croquis, on voit en tête:
Le Destrier, tenu par la bride par le jeune Page.
Puis, derrière le Chevalier sur son palefroi ou Ambleur. L'Amble, allure beaucoup moins fatigante pour le cavalier, était obtenu par dressage ou par l'exploitation des dispositions de l'animal.
ensuite, l'Ecuyer portant le heaume, l'écu et la lance du chevalier. Il monte un roussin ou roncin. Son propre casque, une barbute, est fixé derrière la selle.
En seconde ligne, On a le Coutiller montant un coursier, sorte de palefroi vif et puissant. Il est armé de la coutille, arme intermédiaire entre la dague et l'épée, qui servait à égorger le prisonnier réfractaire à la rançon.
Puis, un des six archers sur son courtaud, armé d'un braquemart inspiré du cimeterre oriental. Légèrement courbe, on le nommait badelaire, baudelaire ou encore basilaire.
Puis, le valet sur son bidet. Il est armé d'un épieu et d'un badelaire nommé aussi coutelas.
Sujet: La Lance au moyen âge Aujourd’hui à 13:00
A part l'arme montée sur une hampe, le terme peut aussi désigner une petite formation de combattants montés. Ainsi, au Moyen Âge, une lance comprend de 4 à 10 hommes sous le commandement d'un chevalier. Un chevalier assez riche ou puissant pour avoir plusieurs lances était dit chevalier banneret.
Lors de la création des compagnies d'ordonnance, première ébauche d'une armée nationale, une lance était composé d'un chevalier, d'un page ou écuyer, de trois archers, d'un coutilier et d'un sergent d'armes tous à cheval mais combattant à pied. Soit pour cent lances, 700 hommes par compagnie.
Le dernier duc de Bourgogne Charles le Téméraire voulut organiser son armée en 1250 lances de 9 hommes : un chevalier, sept combattants et un page non combattant. Soit 10000 combattants divisés en 10 compagnies. Ce projet ne fut jamais achevé.
je vais commancer par vous présenter une Lance du XIVème siècle
Sur ce premier croquis, on voit en tête:
Le Destrier, tenu par la bride par le jeune Page.
Puis, derrière le Chevalier sur son palefroi ou Ambleur. L'Amble, allure beaucoup moins fatigante pour le cavalier, était obtenu par dressage ou par l'exploitation des dispositions de l'animal.
ensuite, l'Ecuyer portant le heaume, l'écu et la lance du chevalier. Il monte un roussin ou roncin. Son propre casque, une barbute, est fixé derrière la selle.
En seconde ligne, On a le Coutiller montant un coursier, sorte de palefroi vif et puissant. Il est armé de la coutille, arme intermédiaire entre la dague et l'épée, qui servait à égorger le prisonnier réfractaire à la rançon.
Puis, un des six archers sur son courtaud, armé d'un braquemart inspiré du cimeterre oriental. Légèrement courbe, on le nommait badelaire, baudelaire ou encore basilaire.
Puis, le valet sur son bidet. Il est armé d'un épieu et d'un badelaire nommé aussi coutelas.
Sur ce nouveau dessin:
La Haquenée du gobelet, une jument avec son bât spécial pour les provisions de bouche du chevalier. Les hommes d'armes ne montaient que des chevaux mâles.
Puis, le sommier ou bidet portant les bagages.
Ensuite, Fantassins portant l'anicroche ou la saquebute mais pouvant aussi avoir une vouge ou de l'artillerie légère, un arc ou une arbalète. Ils pouvaient se retrouver à six ou huit piétons.
La Lance XV ème: